Présentation de KERADEN
L’origine de KERADEN
Formé à l’agronomie, passionné des systèmes agricoles autonomes et durables et plus particulièrement de la fertilité des sols, Pierre-Yves DUBOIS a décidé de créer KERADEN en Juin 2017.
KERADEN s’inscrit dans la continuité des démarches initiées dans ses emplois précédents où Pierre-Yves DUBOIS était déjà en charge des questions agronomiques autour de la thématiques agroécologique.
KERADEN accompagne et forme des agriculteurs et groupes d’agriculteurs ainsi que les acteurs de la filière biogaz (bureau d’étude, conseillers, constructeurs/ensembliers et acheteurs/transporteurs de biogaz) sur les défis agronomiques apportés par l’arrivée de la méthanisation ainsi que sur des démarches d’agriculture de conservation des sols.
Le savoir agronomique développé par Pierre-Yves DUBOIS porte sur le recul du suivi d’une vingtaine d’unités de méthanisation en service ou en phase projet.
La vision de KERADEN concernant l’agriculture de demain et la méthanisation
KERADEN considère la méthanisation comme une activité complémentaire que l’on ajoute au triptyque sol-plante-animal pour les éleveurs ou dans le duo sol-plante pour les céréaliers.
KERADEN considère le sol comme la base de l’outil de production en agriculture. Un sol fertile fournira de nombreux éléments fertilisants permettant de produire des plantes qui, dans un second temps, nourriront les animaux (ou le méthaniseur) et qui, à leur tour, produiront des effluents, facteurs de dynamisation de la fertilité du sol.
Un intérêt total doit donc être apporté à ces deux piliers de l’agronomie au sein des fermes afin de maximiser :
• La production de biomasse importante et de bonne qualité pour la vente de fourrages ou de céréales, l’alimentation des animaux et/ou le(s) méthaniseur(s),
• La bonne valorisation des effluents d’élevage ou des digestats pour optimiser la production tout en diminuant sa dépendance aux intrants.
« Garder le sol comme la base de l’outil de production en agriculture. »
La problématique carbone et l’arrivée de nouveaux défis sur les unités de méthanisation
La méthanisation produit du méthane, donc exporte du carbone, qui ne reviendra plus au sol, et qui impactera directement la fertilité du sol sur le moyen/long terme. Face à cette nouvelle problématique, la notion de fertilité des sols devient de plus en plus prégnante et l’attention qu’on doit y être apporter aussi.
De plus, l’arrivée de la méthanisation nécessite de connaître les nouveaux effluents produits appelés « digestats ». Issus d’un mix de matière de différentes origines (fumier, lisier, ensilage de cultures, déchets verts, déchets du secteur agroalimentaire, …) leurs compositions font des digestats des effluents à part entière qu’il est important de connaître (composition, comportement dans le sol) afin de les valoriser au mieux.
La production de cultures et d’intercultures énergétiques (CIVEs), nécessaire sur certains projets, amène de nouvelles questions et notamment sur les espèces/mélanges à choisir en fonction de ces assolements.
Les cultures énergétiques et les CIVEs deviennent des cultures à part entière qui doivent être bien implantées et bien fertilisées. Ainsi, une attention particulière doit y être apportée afin de faire les bons choix et sécuriser la production de biogaz.